Témoignage de Louis, participant de Mission Cameroun 2022

C’est avec beaucoup de curiosité, de joie et d’enthousiasme que je suis parti début août 2022
au Cameroun. N’étant jamais allé en Afrique, je m’attendais à tout ! Et heureusement, car tout
m’a surpris et dépaysé, de Yaoundé à Lomié, en passant par Douala et Kribi : la population,
son sourire, sa simplicité, ses chants, son hospitalité, son esprit de prière et son amour du foot,
…. Une vie à 10 000 lieues de celle vécue en France, avec ses joies et ses difficultés. Pas
d’eau courante et une connexion internet quasi inexistante, au milieu d’un petit village de
brousse est une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie !

Cette sobriété permet de relativiser les soucis de la vie quotidienne en France, et invite le volontaire que j’ai été à redéfinir ses priorités, à faire le tri dans ce qui est nécessaire et ce qui ne l’est pas, à être plus
présent à ses proches, en mettant de côté les écrans, lesquels m’ont paru très rapidement
inutiles une fois au Cameroun.

Au contact des jeunes, et surtout des enfants, j’ai compris pourquoi le Seigneur disait à ses
disciples que le Royaume des Cieux est à ceux qui leur ressemblent (Mt 19, 14).

Je n’ai que très rarement vu des sourires aussi vrais et beaux qu’à Lomié, sur la bouche des petits qui
nous entouraient. Leur soif de découvrir davantage, de se dépenser et d’aimer m’a énormément touché, tout comme l’affection que leurs parents leur portaient. Leur existence austère ne les rend que plus joyeux à l’approche de nouveautés telles que nous.

7 occidentaux en plein cœur d’une brousse camerounaise passent rarement inaperçus ! Pendant ces 3 semaines, j’ai peu à peu compris que Dieu m’invitait toujours davantage à cette simplicité, vectrice d’une joie vraie et pleine.

Doté d’un état d’esprit occidental, intégrer la culture camerounaise, a fortiori Baka (ethnie
pygmée) n’est pas chose facile, tant les différences culturelles, linguistiques et
comportementales sont importantes. Face à cette difficulté, la meilleure solution est de
s’abandonner à leur manière de vivre sans tenter d’apporter la sienne. C’est à cet abandon que
la mission nous invite : accepter d’être soi-même, et apprendre à l’être toujours plus. Pour
atteindre cet objectif, rien de mieux que de sortir de ses zones de confort pour se confronter
aux exigences du réel tel qu’il est, et non tel que l’on voudrait qu’il soit.

En conclusion, je ne peux que remercier le Seigneur pour ce bout de chemin parcouru à
Lomié. C’est un premier pas sur le sol d’Afrique qui ne sera sûrement pas le dernier !

« La vie est une aventure, ose-la ! » (Sainte Mère Teresa)

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