VOLONTAIRE UN JOUR, VOLONTAIRE POUR TOUJOURS.

Anaklet est spiritain en formation et a participé à la mission de groupe de Mission Tanzanie de 3 semaines cet été du 19 juillet au 11 août. Il nous raconte son expérience auprès de la population masaï en Tanzanie

J’ai effectué mon volontariat auprès de la population masaï en Tanzanie avec Mission Tanzanie, fondée en 2015 par le Père Jean-Pascal LOMBART, provincial de France. La mission est organisée en collaboration avec l’association « Amos, volontariat spiritain ».

La mission répond à un appel et à une demande de la population démunie et fragile de certains villages massaï pour une aide dans le secteur de la santé et de l’éducation. Un moyen d’aider les équipes médicales sur place mais également de se rendre dans les écoles pour pouvoir mettre en place de la prévention et de la sensibilisation autour de la notion de handicap et un meilleur accès à la santé. Des interventions qui permettent de donner des conseils aux jeunes concernant de meilleures habitudes sanitaires (lavage des yeux, sensibilisation autour de l’obstétrique, nutrition …). Nous avons reçu un accueil chaleureux de cette population masaï et de nos partenariats sur place.

J’ai pu voir à quel point les gens peuvent faire preuve de bienveillance et vivre dans la joie malgré leur pauvreté et les difficultés du quotidien. Il est vrai que la situation sanitaire avec le covid est une menace permanente qui a un impact considérable sur le quotidien chez les masaïs. Néanmoins, ils nous ont bien accueillis et ont facilité notre quotidien. Bien évidemment, cela nécessitait une adaptation de nos modes de vie avec ceux des habitants.

Nos actions étaient attendues par les masaïs ; autour de leur santé, de l’accouchement, les cliniques de brousse et le partage de la parole de Dieu.

La mission m’a appris de nombreuses choses qui me seront utiles au-delà du temps sur place : le sens de l’organisation, de la planification et de la programmation. Et la discipline, le sérieux, la rigueur, l’ardeur et sans oublier le travail en équipe qui est très important dans tous les domaines et qui passe par le respect de l’autre. J’ai appris à partager, à apprécier ce que j’ai en vivant avec qui trouvent difficilement de quoi manger. Tout cela rejoint mes objectifs d’études et de vie en tant que religieux spiritain : créer des liens entre les personnes, différents des ponts entre les acteurs culturels, les artistes, les acteurs locaux.

Une expérience particulière et enrichissante menée par une équipe très riche par sa diversité et sa motivation qui portait un regard d’amour envers la population masaï. Chacun était prêt à écouter et à prêter main forte aux plus pauvres en partageant ses compétences et ses expériences. C’était aussi pour nous un point fort et une occasion de déconstruire les clichés que nous avions les uns envers la culture des autres.